Le Belge sait ce qu’est le plaisir. Celui de manger et de boire, par exemple. #AlcoolSansBémol est également fier de cette culture qui, en ce qui nous concerne, ne refuse certainement pas un bon verre. Mais trop, c’est trop, comme vous le lirez plus loin.

Qu’est-ce que l’alcool en fait ?

L’alcool que l’on trouve dans les boissons comme la bière, le vin et les spiritueux est appelé éthanol. Il est fabriqué naturellement à partir de céréales, de fruits et de légumes. Bien que les procédés de fabrication de ces boissons diffèrent, elles contiennent toujours le même alcool – ce sont les ingrédients ajoutés qui leur confèrent un goût spécifique.

Quelle est la quantité d’alcool dans mon verre ?

Une « boisson standard » contient environ 10 grammes d’alcool – bien que cela varie d’un pays à l’autre, selon la culture et la tradition. Pour vous donner une idée, 10 grammes d’éthanol sont équivalents aux quantités suivantes :

 

Quand vous êtes dans un café, vous recevez généralement la quantité standard. Mais ne vous y fiez pas aveuglément, et tempérez-vous s’il apparaît que les verres à vin sont plus grands qu’ailleurs. Soyez particulièrement prudent lorsque vous êtes à la maison ou chez des amis, car les quantités sont souvent plus généreuses.

N’oubliez pas non plus que les boissons alcoolisées, comme tous les aliments et boissons, contiennent des calories. Vous pouvez voir exactement combien ci-dessous. Bien sûr, l’effet de ces calories n’est pas le même pour tout le monde, donc consultez un nutritionniste ou un médecin si nécessaire.

 

 

L’alcool est-il bon ou mauvais pour vous ?

Comme presque tous les types de boissons et d’aliments, les boissons alcoolisées – et l’alcool en soi – peuvent être bonnes pour vous. Si vous les consommez avec modération, elles vous rendent plus joyeux et ont un certain nombre d’effets bénéfiques sur la santé. Enfin, et ce n’est pas le moins important, elles ont bon goût.

Mais comme pour presque tous les autres produits alimentaires, l’excès nuit. La consommation excessive d’alcool peut causer de l’obésité, des lésions cérébrales, des blessures graves ou même la mort, y compris celle d’une autre personne. Pensez aux conséquences tragiques de la conduite en état d’ébriété.

Mais qu’entend-on par trop ?

Cela dépend de tant de facteurs qu’ #AlcoolSansBémol ne donne pas de limites précises. Entrent ainsi en jeu votre sexe, votre poids, votre âge, … Et peut-être le plus important : votre propre style de vie. Bien sûr, vous pouvez toujours vous adresser à votre médecin de famille. Mais il y a certaines choses sur lesquelles nous voulons attirer votre attention :

  • Conduite en état d’ébriété

La loi est très claire : si vous avez plus de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, vous conduisez en état d’ébriété. Et c’est vraiment inacceptable. Le destin tragique d’Emilie Leus n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la souffrance que vous pouvez causer lorsque vous conduisez ivre ou sous l’influence d’autres drogues. Tolérance zéro absolue, même si nous ne sommes pas partisans de porter la limite à 0,0 gramme. Comme vous pouvez le lire dans notre article d’opinion dans De Tijd, un débat constructif sur l’alcolock a nos faveurs.

  • Binge drinking

Boire en compagnie d’amis devrait être un moment de convivialité partagée, pas la cause d’horribles maux de tête le lendemain. Au fait, saviez-vous que boire 5 verres ou plus en une soirée, c’est déjà faire du binge drinking ?

  • Dépendance à l’alcool

La dépendance à l’alcool peut avoir de graves conséquences. Toute personne qui consomme une très grande quantité d’alcool pendant une longue période de temps peut endommager tout son corps, son cerveau, son foie, son pancréas, sa peau, etc. Dans les cas extrêmes, ces dommages peuvent même entraîner la mort. Les conséquences sociales sont parfois moins visibles pour le monde extérieur, mais elles sont au moins aussi dramatiques. De nombreux alcooliques ne fonctionnent plus normalement dans leur environnement de travail, dans leur cercle d’amis, souvent même dans leur propre famille. Vous avez des questions ou vous vous inquiétez de votre consommation d’alcool ou de celle d’un proche ? Alors demandez d’abord de l’aide à votre médecin de famille, qui peut vous référer si nécessaire.

  • Boire pendant la grossesse

Vous aimeriez boire un verre pour vous détendre ? Vous pouvez évidemment faire ce choix pour vous-même, mais pas pour quelqu’un d’autre. Et certainement pas pour votre enfant. Boire pendant la grossesse – oui, même une gorgée – est très mauvais pour le fœtus ; les études sont unanimes. À cet égard, nous soutenons pleinement l’appel de Maggie De Block (alors ministre de la Santé) en 2018, selon lequel « les femmes enceintes ne doivent pas boire une goutte d’alcool ».

  • Les mineurs et l’alcool

Le cerveau des mineurs est en plein développement. Par conséquent, leurs cellules grises sont particulièrement vulnérables aux effets de l’alcool. De plus, les mineurs connaissent bien moins leurs limites que les adultes. Bien sûr, c’est le propre de la puberté, mais cela ne fait pas bon ménage avec l’alcool. C’est pourquoi notre fédération préconise de porter à 18 ans l’âge limite pour tous les alcools, y compris la bière. Après tout, bien que nous soyons d’accord pour interdire aux mineurs les boissons alcoolisées, il est totalement illogique de leur permettre de boire de la bière trappiste et du vin, des boissons qui contiennent beaucoup d’alcool.

Comment être sûr que je bois avec modération ?

Tout d’abord en utilisant votre bon sens, mais aussi grâce à ces conseils.

  • Avant tout, surveillez votre propre consommation, car vous buvez vite plus que vous ne le pensez. Imposez-vous à l’avance des limites claires de commun accord avec vos proches, et respectez-les. Surveillez votre consommation. Buvez aussi suffisamment d’eau pour vous hydrater, car l’alcool est diurétique. Et aussi pratique que soit la consommation d’alcool lorsque chacun paie une tournée à son tour, il vaut mieux l’éviter car les quantités grimpent en flèche.
  • Votre alimentation est également importante. Ne sautez pas un repas avant de sortir, car l’alcool sera absorbé beaucoup plus rapidement dans votre sang. Vous manquez de temps ? Un bol de céréales ou un sandwich peuvent faire des merveilles.
  • Savez-vous comment vous allez rentrer chez vous ? Non ? Alors le risque de conduite en état d’ivresse est très élevé. Organisez votre retour à l’avance. Choisissez un Bob ou voyez quels sont les transports en commun à proximité, et n’oubliez pas de garder un œil sur l’heure de départ du dernier autobus ou train. Vous voulez prendre un taxi ? Assurez-vous d’avoir assez d’argent. Et le vélo ? Eh bien, même s’il est pire de rouler en état d’ébriété avec une voiture ou une moto, nous n’allons certainement pas défendre les cyclistes ivres. En tant qu’usager de la route vulnérable, vous êtes encore plus en danger lorsque vous avez trop bu. Et c’est en outre interdit.

Pour conclure : donnez le bon exemple, y compris en tant qu’hôte. Buvez avec modération et gardez un œil sur vos proches et amis, surtout ceux qui doivent rentrer en voiture. Encouragez-les à arrêter de boire dès qu’il vous semble qu’ils exagèrent. Et n’incitez jamais les autres à boire plus qu’ils ne le veulent. Vous recevez ? Alors donnez le bon exemple. Et proposez suffisamment de boissons sans alcool ou à faible teneur en alcool.