La combinaison de la baisse des ventes et de la hausse de la consommation de boissons alcoolisées met en évidence la problématique croissante des achats frontaliers, du moins pour les vins et spiritueux. Les recettes d’accises ont certes augmenté de 160 millions d’euros après 33 mois et par rapport à 2015, ce qui est par ailleurs inférieur aux prévisions budgétaires, mais si l’on tient compte des pertes de TVA de 198 millions d’euros, la perte nette s’élève à 38 millions d’euros à la fin octobre 2018 (voir notre tableau des recettes fiscales). Au total, le montant des recettes provenant de l’alcool dont dispose le budget de l’État est donc inférieur de 655 millions par rapport à ce qui avait été initialement prévu. Pour en savoir, consultez notre communiqué de presse.