A partir de juillet, les règles concernant l’éthylotest anti-démarrage seront modifiées. Elles seront imposées aux conducteurs ayant pris le volant avec un taux d’alcool trop élevé dans le sang. Le coût en est élevé, principalement à cause du trajet d’assistance psycho-sociale. Les membres de Vinum Et Spiritus se sont prononcés en faveur d’un alcolock obligatoire dans chaque nouvelle voiture mise sur le marché. Dans ce cas-ci, Il s’agit d’une mesure préventive à grande portée au coût dérisoire.

À partir de ce 1er juillet, les conducteurs qui prennent le volant avec un haut taux d’alcool dans le sang seront obligatoirement condamnés par le juge à l’éthylotest anti-démarrage (de 1 à 3 ans, ou à vie), en plus d’une déchéance du droit de conduire d’au moins 3 mois et de l’obligation de repasser les 4 examens de réintégration. Cette mesure vise avant tout les récidivistes qui ont déjà été condamnés avec un taux d’alcool d’au moins 1,2 pour mille au cours des 3 dernières années.
Le juge sera également obligé de condamner à l’éthylotest anti-démarrage les conducteurs, même non récidivistes, qui ont été contrôlés avec un taux d’alcool très élevé, d’au moins 1,8 pour mille. Dans ce cas, le juge pourra cependant déroger à cette obligation moyennant une motivation expresse.
Pour les autres infractions en matière d’alcool, le juge conservera la possibilité (sans y être obligé) de condamner à l’éthylotest anti-démarrage.
Le prix de l’éthylotest anti-démarrage est élevé : environ 3.500 € pour une condamnation d’un an, et jusqu’à 6.000 € pour une condamnation de 3 ans.