Le cadre autorégulateur de la publicité pour l’alcool fonctionne bien mais subit la pression du mouvement anti-alcool, qui demande que la publicité pour l’alcool soit interdite ou soumise à des règles plus strictes.
Nous ne sommes pas convaincus par les récentes recommandations politiques émises par l’UGent (en collaboration avec le VAD et Univers Santé). Il n’empêche que, en collaboration avec les Brasseurs belges et le JEP (et, dans une certaine mesure, également avec Horeca Vlaanderen et Comeos), nous avons pris l’initiative de rehausser le niveau de la convention sur l’alcool avant même que ces recommandations soient publiées. Ces adaptations ont été approuvées par la ministre Maggy De Block.
Un addenda (voir annexe D de la Convention) avec trois adaptations importantes a été ajouté. Le JEP demandera l’avis d’un représentant du SPF Santé publique pour l’évaluation des plaintes déposées contre des campagnes publicitaires spécifiques pour l’alcool. En ce qui concerne la publicité pour l’alcool à la radio, à la télévision et au cinéma, l’avis du JEP doit être demandé au préalable et les modalités d’une telle demande sont définies ci-après. Enfin, les infractions à la convention sur l’alcool peuvent être punies d’une amende pouvant aller jusqu’à 10.000 €.
Il n’y a certainement pas lieu de s’inquiéter. Pour vous aider à appliquer correctement cette nouvelle convention, Vinum Et Spiritus organisera un séminaire à l’automne 2019 en collaboration avec les experts du JEP. Plusieurs exemples pratiques seront présentés afin de faciliter votre compréhension.
Voir pour info l’article paru dans la DH du 4 juin 2019.